La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) travaille avec la Banque africaine de développement (Bad) pour identifier les options de mise en œuvre d’un mécanisme pour financer des programmes régionaux.
S’exprimant lors de la réunion du Conseil des ministres de la SADC qui s’est ouverte, mardi à Harare, la capitale du Zimbabwe, le secrétaire exécutif de l’organisation régionale, Elias Magosi, a déclaré que la Bad aide la SADC à formuler des recommandations sur les meilleures options pour lever des ressources pour le Fonds de développement régional (FRD).
« Avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), nous avons élaboré un document de discussion sur le Fonds de développement régional », a affirmé M. Magosi.
Selon lui, les responsables ministériels des questions financières et d’investissement dans les 16 États membres de la SADC devraient convoquer une session dédiée, pour délibérer sur le document de discussion et « fournir des propositions concrètes pour mener à bien cette mission ».
Le FDR vise à garantir des fonds levés localement pour financer les projets et programmes de la SADC. Magosi a déploré la lenteur de la ratification de l’Accord sur l’opérationnalisation du Fonds de développement régional de la SADC.
« Actuellement, la République d’Angola est le seul État membre à avoir ratifié l’Accord, tandis que la République du Zimbabwe est à un stade avancé de ratification », a indiqué Magosi, ajoutant que la Zambie et la République démocratique du Congo se sont également « engagées à ratifier l’Accord très prochainement ».
Pour entrer en vigueur, l’Accord, qui a été adopté en Tanzanie en 2019, devrait être ratifié par au moins les deux tiers des États membres de la SADC.
JN/fss/te/Sf/APA