En réunion à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM ) autour de la LF2025 et des préparatifs de la Coupe du Monde 2030, le ministre en charge du Budget, Fouzi Lekjaa a appelé à soutenir les entreprises marocaines et à renforcer la collaboration avec l’Afrique.
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a participé à une réunion au siège de la Confédération générale des entreprises du Maroc ( CGEM ) pour échanger et discuter de la loi de finances 2025 et des préparatifs de la Coupe du monde 2030 .
La réuniona été l’occasion d’évoquer tous les développements liés à l’économie marocaine, mais aussi le rôle des entreprises en tant que trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique.
Au cœur des discussions, la loi de finances 2025 et les préparatifs en vue de la Coupe du monde 2030 ont occupé une place centrale. Fouzi Lekjaa a appelé à intensifier la collaboration avec les entreprises africaines tout en renforçant les capacités des entreprises marocaines.
« Cela apporterait une valeur ajoutée qui resterait au Maroc », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de maximiser les retombées économiques et sociales au profit des jeunes et des petites et très petites entreprises.
Chakib Alj, président de la CGEM, a souligné l’importance de cet échange, affirmant qu’il a permis d’évaluer des projets structurants tels que les infrastructures, les énergies renouvelables et la protection sociale. « Nous avons également discuté de sujets urgents comme l’intégration du secteur informel et la réforme de la formation professionnelle, essentielle pour relever les défis liés à l’organisation de la Coupe du monde », a-t-il expliqué.
Le débat a aussi mis en lumière les conséquences de la sécheresse sur l’économie marocaine. Chakib Alj s’est montré optimiste en affirmant que « le Maroc s’attend à une année positive en 2025, grâce aux investissements dans des projets stratégiques tels que le dessalement de l’eau ». Cependant, il a reconnu les préoccupations croissantes des citoyens face à la hausse des coûts des matières premières, exacerbée par le manque de précipitations.
La flambée des prix des denrées alimentaires, notamment des tomates et des viandes rouges, a suscité de vives critiques de la part des consommateurs. Bien que le ministre de l’Agriculture ait attribué cette situation à la sécheresse, ses propos évoquant la « fuite des poissons » en raison du manque de précipitations ont fait l’objet de controverses. Alors que le Ramadan approche, la demande de produits alimentaires de base devrait augmenter, accentuant davantage la pression sur les marchés.
Face à ces enjeux, la CGEM a renouvelé son engagement à travailler en partenariat avec le gouvernement pour créer des solutions innovantes et générer des opportunités d’emploi pour les jeunes. « Nous devons encourager davantage d’entrepreneurs à investir et à faire confiance à leur pays », a conclu Chakib Alj, appelant à une mobilisation collective pour renforcer la résilience économique du Maroc.
MK/te/Sf/APA