Les 2 et 3 décembre 2024, Casablanca a accueilli les rencontres stratégiques du Programme Panafricain de Statistiques (PAS) II, centrées sur le renforcement des capacités des Instituts nationaux africains de statistique (INS) en communication et diffusion des données.
Le PAS II vise à renforcer les capacités des Instituts Nationaux de Statistique (INS) africains pour produire et diffuser des données fiables et accessibles. Soutenu par l’Union européenne, il encourage la modernisation et l’harmonisation des pratiques statistiques sur le continent.
Réunissant près de 70 participants venus de tout le continent, cet événement a mis en lumière l’importance d’une meilleure communication statistique pour soutenir la transparence, la gouvernance et une prise de décision éclairée.
Dans un communiqué, les organisateurs ont relevé que ces rencontres s’inscrivent dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Union européenne et l’Union africaine.
L’objectif principal était de doter les INS d’outils et de stratégies adaptés pour rendre les statistiques officielles plus accessibles, compréhensibles et utiles à la fois pour les décideurs, les chercheurs et le grand public.
À l’issue des discussions, plusieurs recommandations ont été formulées, ciblant les besoins spécifiques des INS africains à savoir renforcer la collaboration entre statisticiens et communicateurs pour une communication efficace des données, améliorer les ressources et les compétences des unités de communication des INS, élaborer et appliquer des stratégies de communication harmonisées, simplifier et rendre les données accessibles et compréhensibles pour un large public, investir dans des outils numériques modernes adaptés aux besoins actuels, adopter une approche de communication centrée sur les utilisateurs, et promouvoir une culture statistique à travers des initiatives de sensibilisation.
Ces mesures visent à transformer la manière dont les données sont diffusées et exploitées sur le continent, renforçant ainsi le rôle des INS dans le développement africain.
“La communication statistique n’est pas uniquement un défi technique, mais une responsabilité partagée, aux implications profondes pour la transparence et le progrès social “ a déclaré Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques économiques de STATAFRIC.
L’appel a été lancé pour une collaboration accrue entre les INS et leurs partenaires afin de mettre en œuvre ces recommandations.
Les stratégies élaborées lors de cette rencontre seront traduites en actions concrètes, comme l’a souligné M. Gagoloum : “Avec STATAFRIC et nos partenaires, nous allons intégrer ces résultats et élaborer des plans pour appuyer nos Etats membres dans l’amélioration de la communication statistique”.
SL/Sf/te/APA