Le 33è sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouvert ce dimanche à Addis-Abeba, sous le thème « Faire taire les armes d’ici 2020 : créer les conditions favorables au développement de l’Afrique ».
Les travaux de ce sommet annuel seront ainsi axés sur la recherche de solutions aux différentes crises qui secouent le continent.
Malgré son engagement pris en 2013 de mettre un terme aux conflits armés en Afrique d’ici 2020, le continent reste confronté à des défis d’asseoir un climat de paix et de sécurité durable.
En effet, au-delà des questions économiques également prioritaires pour le développement de l’Afrique et compte tenu des enjeux sécuritaires, la crise libyenne et le terrorisme au Sahel sont au cœur des débats.
Selon le Secrétaire général des Nations Unions, Antonio Guterres, « le terrorisme en Afrique n’est pas une menace pour l’Afrique [uniquement], le terrorisme en Afrique est une menace globale ».
Il plaide ainsi pour une mobilisation plus soutenue de la communauté internationale « pour promouvoir la paix et la sécurité ainsi que la prospérité dans le continent ».
« Il faut que la communauté internationale reconnaisse le besoin d’opérations africaines de paix et de lutte anti-terroriste, appuyées par des mandats sous le chapitre VII du Conseil de Sécurité et avec des financements prévisibles garantis par les contributions obligatoires », a-t-il déclaré.
Dng/APA