L’Organisation des Nations unies (Onu) lance un appel au gouvernement éthiopien pour la libération immédiate d’un grand nombre d’agents et de camionneurs actuellement en détention, a déclaré jeudi un porte-parole de l’Onu.
« Nous continuons à nous engager activement auprès du gouvernement pour tenter de remédier à cette situation », a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole principal du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres. « Nous voulons voir nos collègues libérés aussi rapidement que possible. Nous voulons que les contractants qui ont été engagés par les Nations unies et les organisations non gouvernementales (ONG) internationales soient également libérés le plus rapidement possible ».
Jeudi, au moins neuf membres du personnel des Nations unies et plus de 70 chauffeurs routiers étaient toujours détenus, a-t-il précisé.
« De notre point de vue, ce sont des Ethiopiens, nos collègues, ce sont des membres du personnel, quelle que soit l’ethnie qui peut figurer sur leur carte d’identité nationale et ils doivent être libérés », a déclaré Dujarric.
Le porte-parole a indiqué que les problèmes de sécurité entravent l’acheminement de l’aide humanitaire. L’électricité et les télécommunications ont été coupées à Dessie et Kombolcha dans la région d’Amhara le 30 octobre. Depuis août, quelque 915.000 personnes ont reçu une aide alimentaire et près de 160.000 ont reçu des abris et d’autres articles.
M. Dujarric a expliqué que les pénuries de carburant et d’argent affectent considérablement la capacité des Nations Unies et de leurs partenaires à transporter les fournitures, notamment la nourriture.
Dans tout le pays, les opérations humanitaires sont confrontées à un déficit de financement de 1,3 milliard de dollars, dont 350 millions de dollars pour la seule région Tigré, a-t-il précisé.
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