L’Initiative Recherche sur le climat pour le développement (CR4D) en Afrique, a annoncé la création d’un premier groupe de 21 jeunes scientifiques africains, qui vont recevoir jusqu’à 170.000 dollars chacun pour mener une recherche axée sur la demande dans les domaines de la science du climat, de son application et de son engagement en matière de politique, et de communautés de développement et de décision.
Les boursiers du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Ghana, de Madagascar, de la Namibie, de l’Ouganda, du Sénégal et du Zimbabwe ont été sélectionnés au terme d’un processus de mise en concurrence de la recherche extrêmement compétitive, a indiqué lundi la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) dans un communiqué.
La CR4D est une initiative dirigée par l’Afrique, créée en partenariat avec le Centre de la politique sur le climat pour l’Afrique (ACPC) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (AMCOMET), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) et le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC).
Cette initiative est le résultat de la Conférence africaine sur le climat de 2013 (ACC-2013), qui s’est tenue à Arusha, en Tanzanie, et vise à renforcer les liens entre la recherche scientifique sur le climat et les besoins en information climatologique pour appuyer la planification du développement dans les secteurs clés du développement sur le continent.
Après la mise en place des organes directeurs de la CR4D, du Conseil de surveillance (OB), du Comité consultatif scientifique (SAC), de la plate-forme de collaboration institutionnelle (ICP) et du secrétariat hébergé par l’ACPC, la CEA s’est associée à l’Académie africaine des sciences (AAS) pour la mise en œuvre et la gestion des subventions de recherche de la CR4D.
Vera Songwe, la Secrétaire exécutive de la CEA, cité par la presse a déclaré que ce programme permettrait à l’Afrique de constituer un vaste bassin de jeunes scientifiques capables de mener des recherches susceptibles de fournir des données probantes à pour appuyer les politiques de développement.
Elle a déclaré que cela faciliterait également la planification d’une économie intelligente pour assurer un développement durable en Afrique.
MG/as/fss/APA