Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas, sigle anglais) salue la signature, par les parties prenantes d’une déclaration commune pour la bonne tenue des élections présidentielle, législatives et locales du 27 décembre 2020 au Niger.
« Soulignant l’importance du rôle que doivent jouer tous les acteurs pour maintenir un climat apaisé, et faire de ces élections un succès national, le Représentant spécial a félicité les parties prenantes pour l’adoption de La déclaration commune, ainsi que pour la signature du code de bonne conduite des médias », rapporte l’Unowas.
Dans un communiqué rendant compte de la participation, hier jeudi à Niamey, de M. Chambas au forum des parties prenantes pour des élections apaisées et inclusives au Niger, l’Unowas souligne que ce dernier a salué les efforts fournis par toutes les parties prenantes pour assurer la tenue des élections locales, législatives et présidentielle dans les délais.
M. Ibn Chambas a rappelé que « nos préoccupations doivent également inclure le sort des communautés, dont les aspirations démocratiques se conjuguent aussi aux difficultés très concrètes rencontrées actuellement : l’insécurité, les déplacements de population, les aléas des récoltes, les intempéries et les inondations ».
Au cours de son intervention à l’ouverture du forum organisé avec l’appui de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union européenne (Ue), la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (Cen-Sad) et la Fondation Hans Seidl, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a déclaré « que malgré les défis importants auxquels le Niger fait face sur le plan sécuritaire, humanitaire et sanitaire, le pays a l’opportunité d’assurer un transfert paisible du pouvoir, un passage de témoin démocratique qui consolidera les gains obtenus ces dernières années ».
Pour ce faire, le forum avait pour objectif de faciliter le dialogue entre les partis politiques, les responsables des institutions nationales, les leaders d’opinion (chefs religieux, traditionnels et coutumiers), des personnalités indépendantes, des responsables des organisations de la société civile, des leaders des associations de femmes et des jeunes, des organisations professionnelles des médias.
Il devait également permettre de les sensibiliser sur les enjeux de l’organisation d’élections crédibles, inclusives et apaisées, en vue de consolider la démocratie et contribuer à la paix, la sécurité et la stabilité du pays.
TE/ard/APA