L’axe Banjul-Rabat se renforce par une nouvelle dynamique de coopération en matière d’éducation.
Un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération entre le Royaume du Maroc et la République de Gambie dans le domaine de l’enseignement supérieur a été formellement signé, lundi, à Banjul. Cet accord a pour principal objectif de promouvoir la mobilité des étudiants, chercheurs et doctorants entre les deux nations.
Le document a été paraphé par Abdellatif Miraoui, ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et Pierre Gomez, ministre gambien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à renforcer et soutenir la coopération bilatérale, notamment par le biais d’échanges de bonnes pratiques et du partage des expériences liées au Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur (PACTE ESRI-2030).
Parmi les objectifs clés de ce mémorandum figurent l’amélioration des compétences à travers la mobilité des étudiants, chercheurs et doctorants, le renforcement de la formation du capital humain comme levier fondamental pour le développement durable en Afrique, ainsi que l’amélioration de la qualité des enseignements, en particulier dans le domaine des compétences numériques et des technologies de l’information.
À l’occasion de cet événement, M. Miraoui, qui est en visite officielle en Gambie à la tête d’une importante délégation, a souligné que le Roi Mohammed VI place la question du capital humain au cœur des priorités stratégiques du Maroc, la considérant comme un pilier central de la coopération avec les pays frères et amis.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence d’Ahmed Belhaj, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc en Gambie, ainsi que des membres de la délégation marocaine.
Dans le cadre de cette visite, les présidents d’universités marocaines et gambiennes ont également tenu une réunion pour examiner les moyens de renforcer la coopération académique bilatérale et envisager des initiatives pour promouvoir les échanges d’étudiants et de professeurs-chercheurs.
MN/te/APA