La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), le principal syndicat estudiantin, soumet aux autorités ivoiriennes des solutions afin que les 299.366 étudiants fréquentant les universités du pays aient des débouchés après l’obtention de leurs parchemins.
« On voudrait faire une doléance au président de la République qui va bientôt prendre la parole. Qu’il puisse dédier le reste de l’année à la jeunesse encore, surtout à la jeunesse estudiantine », a déclaré ce mardi 4 juin 2024 le secrétaire général de la FESCI, Kambou Sié, face à la presse.
Kambou Sié a expliqué que cet appel au chef de l’Etat à décréter 2024 année de la jeunesse estudiantine vise à inviter le président Alassane Ouattara à « créer des conditions qui permettront aux étudiants formés dans les universités de Côte d’Ivoire d’avoir accès à l’emploi ».
Il a, ensuite, demandé au ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, à porter cet appel auprès du premier responsable du pouvoir exécutif, lors d’une conférence de presse, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Le secrétaire général de la FESCI a plaidé afin que le chef de l’État décrète les six derniers mois restants de l’année 2024, les mois de la jeunesse estudiantine. Une période, où seront développés des programmes d’insertion dans le tissu socio-économique au profit des étudiants.
Son souhait, dira-t-il, est que le chef de l’État ivoirien qui « prendra la parole dans les prochains jours, pense à ces milliers d’étudiants formés dans les universités de Côte d’Ivoire ». Il espère, toutefois, que cette doléance à leur « papa » trouve un écho favorable.
Pour lui, cela devrait stimuler les étudiants afin de profiter d’un éventuel programme en vue de leur insertion dans le monde du travail. Toute chose qui réduira d’ailleurs les comportements déviants au sein des espaces universitaires.
« Il y a certaines pratiques qu’on a demandé aux étudiants d’abandonner (…). Si rien n’est fait, vous convenez avec moi qu’on va revenir aux mêmes pratiques dans notre milieu », a laissé entendre Sié Kambou qui a dédié son mandat au retour des fondamentaux de la FESCI.
Le secrétaire général de la Fesci a proposé qu’il soit mis en place un « guichet unique pour les étudiants » afin que les projets innovants soient accompagnés. Il a aussi appelé à des recrutements spéciaux à la Fonction publique.
AP/APA