L’Organisation des Nations Unies (Onu) estime que 5,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence dans ce pays aride.
La sécheresse est l’une des conséquences du réchauffement de la planète. En Somalie, les précipitations enregistrées durant les trois dernières saisons des pluies sont dérisoires. Ce pays de la Corne de l’Afrique n’avait pas vécu pareille situation pendant les trente années précédentes.
Dans ce contexte, « près d’une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim » en Somalie, a averti l’Organisation des Nations Unies (Onu). « Pour sauver des vies et éviter une autre catastrophe, nous devons débloquer des fonds maintenant afin que les gens puissent se protéger de la faim », a indiqué dans un communiqué Martin Griffiths, le Secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires humanitaires.
M. Griffiths compte sur l’élan de solidarité des donateurs pour aider la Somalie. Un pays qui sort de décennies de guerre civile et régulièrement éprouvé par de chocs climatiques ou des maladies.
Outre le manque d’eau, les criquets ravageurs ont également détruit une bonne partie des cultures vivrières. En 2022, d’après l’Onu, 7,7 millions d’individus devront être assistés humanitairement en Somalie.
Dans la Corne de l’Afrique, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Unocha, sigle en anglais) a annoncé, hier lundi, le déblocage de 17 millions de dollars. Ce montant, qui provient du Fonds central pour les interventions d’urgence, vise à répondre aux besoins immédiats des communautés.
MG/as/fss/id/APA