Le dernier appel de l’Assemblée générale des Nations Unies, visant la poursuite du processus politique, intervient dans un contexte de réticence de l’Algérie à assumer sa responsabilité dans le conflit du Sahara.
L’Assemblée générale des Nations Unies a une fois de plus réaffirmé la centralité du processus politique mené par l’ONU visant à trouver une solution politique durable, pragmatique et convenue pour mettre fin au conflit régional sur le Sahara.
L’Assemblée a adopté mercredi une résolution appelant toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique au conflit régional sur la base des résolutions adoptées depuis 2007.
Elle salue également tous les efforts visant à contribuer à trouver une solution politique au différend et invite toutes les parties à coopérer pleinement pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable.
Plus particulièrement, la résolution a conservé le même langage adopté au cours des deux dernières décennies, omettant toute mention du référendum soutenu par l’Algérie.
Elle s’est également déclarée satisfaite de l’engagement des parties à démontrer leur volonté politique de travailler dans une atmosphère propice au dialogue.
Le texte vient en outre appuyer les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007, réaffirmant la prééminence du Plan marocain d’autonomie.
L’initiative du Maroc a été reconnue comme une solution politique sérieuse et crédible par plus de 100 pays, avec une liste croissante de nations la décrivant comme la voie la plus réaliste et la seule viable vers une solution politique durable au Sahara.
Cette dynamique pro-marocaine n’a cessé de s’approfondir malgré les tentatives persistantes de lobbying du régime algérien, qui héberge, finance, arme et soutient les revendications indépendantistes du Polisario dans le sud du Maroc.
Pendant des décennies, le régime algérien a refusé de s’engager pleinement dans le processus politique mené par l’ONU visant à réunir toutes les parties au conflit pour discuter et convenir d’une voie qui pourrait conduire à une solution réaliste et pragmatique.
Au cours des dernières années et des derniers mois, l’ONU a documenté et dénoncé à plusieurs reprises la réticence de l’Algérie à assumer son rôle dans le conflit du Sahara.
Un bon exemple est le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a documenté les dernières manœuvres de l’Algérie pour se soustraire à ses responsabilités dans le cadre du processus politique mené par l’ONU.
MK/Sf/te/APA