À l’instar des organisations internationales qui choisissent de plus en plus le Maroc comme base africaine, l‘Institut panafricain de développement (IPD) a choisi la ville de Dakhla, dans le sud du Maroc, comme nouveau siège permanent.
L’Institut panafricain de développement (IPD) déménage de sa précédente base en Suisse, pour Dakhla, a annoncé mardi à Rabat le secrétaire général, Emmanuel Kamdem.
« Le choix du Maroc comme siège permanent témoigne de la place prépondérante du Royaume sur la scène diplomatique africaine et internationale », a déclaré M. Kamdem lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Organisation internationale fondée en 1964, l’IPD est présente dans cinq pays africains : le Cameroun, la Zambie, le Burkina Faso, Sao Tomé et le Maroc. Alors que l’organisation se prépare à déménager son siège à Dakhla, M. Kamdem décrit la ville du sud du Maroc comme une « passerelle entre l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord ».
Le conseil d’administration de l’Institut a sollicité un accord de siège officiel avec le Maroc pour développer des programmes panafricains. M. Kamdem a souligné le rôle du Maroc comme « référence » en matière de développement, citant ses « programmes innovants et performants » qui servent d’inspiration aux autres nations.
« L’IPD s’engage à promouvoir et à diffuser les initiatives marocaines à travers d’autres pays africains », a affirmé M. Kamdem, ajoutant que l’Institut ambitionne de contribuer activement au renforcement de la coopération Sud-Sud pour le développement global du continent.
MK/ac/Sf/APA