Les pourparlers entre l’Ethiopie et la Somalie à Ankara se sont terminés par une résolution du conflit sur le Somaliland.
Les pourparlers entre l’Éthiopie et la Somalie ont été négociés par le président turc Recep Tayyip Erdogan et ont mis fin à l’accord entre l’Ethiopie et Somaliland séparatiste qui aurait facilité l’accès à un port de la mer Rouge en échange de la reconnaissance de l’enclave somalienne comme pays indépendant.
La Somalie a considéré cet accord comme un affront à sa souveraineté territoriale, provoquant des tensions entre Mogadiscio et Addis-Abeba.
Après des heures de réunion à Ankara, Erdogan est sorti avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président somalien Hassan Sheikh Mohamud pour qualifier les pourparlers d’historiques.
Erdogan a rencontré les deux dirigeants séparément.
Ahmed et Mohamud ont convenu que la souveraineté de leurs deux pays était inviolable et serait respectée par les deux parties.
Le dirigeant somalien a déclaré que son pays était toujours ouvert à une résolution pacifique de tout conflit persistant avec son voisin de la Corne de l’Afrique.
Le Premier ministre éthiopien a assuré à la Somalie que les plans de son pays pour sécuriser l’accès à la mer étaient purement pour des raisons économiques qui ne représentent pas de menaces existentielles pour ses voisins.
La Turquie est considérée comme un allié de confiance par les deux pays avec lesquels le gouvernement Erdogan entretient des liens étroits, notamment en matière d’investissements économiques et sécuritaires.
Des tensions ont éclaté peu après qu’Abiy a conclu un accord en janvier 2024 avec le Somaliland, pour un bail de 50 ans, de 20 km de littoral devant servir de base navale destinée à protéger une route commerciale prévue pour l’Éthiopie.
En échange, le Somaliland, qui n’est pas reconnu internationalement comme un pays indépendant, serait reconnu par l’Ethiopie.
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