Depuis la prise du pouvoir par Ibrahim Traoré, les relations entre le Burkina et la France n’ont pas cessé de se dégrader.
« La France suspend, jusqu’à nouvel ordre, toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso », a annoncé dimanche 6 août le ministère français des Affaires étrangères.
Les projets en cours de l’Aide française au développement en faveur du Burkina Faso représentent 482 millions d’euros tandis que l’aide budgétaire programmée en 2022 s’élève à 13 millions, a indiqué le Quai d’Orsay.
Cette annonce est la conséquence du soutien des autorités de la transition au Comité national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Au lendemain du putsch contre Mohamed Bazoum, l’Hexagone a suspendu son aide au développement et d’appui budgétaire au Niger.
Dans un communiqué conjoint, Bamako et Ouagadougou ont manifesté, lundi, leur solidarité au coup d’État au Niger et affirmé qu’une « intervention militaire » pour rétablir le président reversé « s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ».
La France soutient, elle, les pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans leurs efforts pour rétablir le président Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le coup d’Etat le 26 juillet.
SD/ac/APA