Dans un climat diplomatique déjà tendu, les autorités algériennes ont annoncé jeudi l’expulsion du vice-consul général du Maroc à Oran, Khalifa Cheikhani, le déclarant persona non grata. Le diplomate dispose de 48 heures pour quitter le territoire.
Le ministère algérien des Affaires étrangères justifie l’expulsion du vice-consul marocain pour « comportement suspect », jugé « indigne de sa fonction » et contraire aux lois algériennes ainsi qu’aux conventions diplomatiques, notamment la Convention de Vienne sur les relations consulaires. Toutefois, aucun détail précis n’a été fourni sur les faits reprochés.
Cette mesure, qui intervient dans un contexte de relations rompues entre Alger et Rabat depuis août 2021, risque d’accentuer les tensions. L’Algérie accuse régulièrement le Maroc d’« actes hostiles », en particulier sur la question du Sahara occidental.
Pour les observateurs, l’expulsion d’un haut représentant consulaire, sans explication détaillée, semble destinée à marquer une nouvelle rupture dans les rapports entre les deux pays, au moment où la région s’interroge sur d’éventuelles perspectives d’apaisement.
MK/te/Sf/APA