La présidente-directrice générale de la Commission des Nigérians de la diaspora (NiDCOM), Abike Dabiri-Erewa, a déclaré que l’Afrique doit occuper une place de choix sur la carte mondiale, car elle ne peut plus être reléguée à l’arrière-plan, compte tenu de ses immenses ressources humaines et naturelles.
S’exprimant lors de la conférence de presse mondiale conjointe organisée à l’occasion du Symposium mondial de la diaspora africaine (GADS) à Abuja, Mme Dabiri-Erewa, qui est également coprésidente de l’événement, a fait remarquer que, comme la plupart des programmes liés à la diaspora africaine, le GADS est né de la déclaration du Sommet mondial de la diaspora de 2012.
Elle a expliqué que le symposium vise à ce que l’Afrique s’engage de manière significative avec sa diaspora et le premier sommet mondial de la diaspora de l’Union africaine en 2021, qui encourage le partenariat entre les États membres.
Mme Dabiri-Erewa a ajouté que le symposium s’appuie sur le premier symposium de la diaspora africaine (ADS-2020) qui s’est tenu à Nairobi en décembre 2020, ainsi que sur la première édition du Forum de la diaspora de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui se tiendra à Luanda, en République d’Angola, le 7 décembre 2022, à l’occasion de son 10e Sommet, afin de donner à l’Afrique l’occasion de s’engager auprès de sa diaspora.
Selon elle, le thème du Symposium : « Construire des liens plus forts entre l’Afrique et la diaspora mondiale », est conçu pour aborder et proposer des solutions pratiques aux problèmes les plus urgents de l’Afrique et créer les partenariats nécessaires entre les principaux dirigeants de la diaspora, en particulier sur le continent africain, afin d’obtenir des résultats fructueux.
La présidente de NiDCOM a déclaré que l’événement hybride de deux jours est prévu du 27 au 28 avril 2023 à la Rotunda Hall, ministère des Affaires étrangères, Abuja.
Elle a appelé le grand public à s’inscrire sur www.gadsafrica.com pour avoir une expérience complète du programme.
Dans le même ordre d’idées, l’ambassadeur Rabiu Daigari, Directeur général de la Direction de la coopération technique en Afrique (DTCA), a déclaré que le programme intégrerait tous les Africains du monde entier et accélérerait le processus de reconnexion pour le développement de l’Afrique.
Malcolm Beech, membre du comité d’organisation de la diaspora mondiale en Amérique, a déclaré que le symposium servait de catalyseur pour la renaissance et le réveil de l’Afrique afin de changer les récits.
Le professeur Chika Anyanwu, universitaire basé à Sydney, en Australie, et le Dr Bashir Obasekola, président continental de la NIDO basé en Russie, ont tous affirmé que le symposium mondial de la diaspora africaine offrait aux Africains, dans leur pays et à l’étranger, l’occasion de se présenter au monde et de montrer que le continent est progressiste et qu’il constitue la dernière frontière économique du monde.
Le Symposium mondial de la diaspora africaine (GADS) est organisé par l’Alliance de la diaspora africaine (AfDA), l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS), le ministère des Affaires étrangères du Nigeria, la Commission des Nigérians de la diaspora (NiDCOM) et la Direction de la coopération technique en Afrique (DTCA).
La présidente du comité local d’organisation, Mme Ibukun Odusote, a déclaré que l’objectif du symposium était, entre autres, de créer une interface pour le réseautage entre les Africains et les autres membres de la diaspora dans le monde entier, ainsi que de promouvoir l’esprit du panafricanisme parmi les Africains du monde entier.
GIK/lb/APA