Contrairement à l’impression et à la vente de tee-shirts, la fête n’est pas autorisée dans la capitale, Addis-Abeba.
Cette année, le festival éthiopien de Meskel, l’un des patrimoines mondiaux et une célébration religieuse en plein air, a été éclipsé par la guerre dans la région d’Amhara, avec une faible participation et des mesures de sécurité strictes.
Lors de la cérémonie de Demera, qui consiste à brûler un grand feu de camp, les forces de sécurité ont empêché les fidèles vêtus de tenues traditionnelles arborant le drapeau tricolore du pays de participer à la célébration de Meskel.
Cet événement, qui se déroule généralement dans la joie et où des foules immenses se rassemblent autour de feux de joie, marque le moment où l’impératrice romaine Sainte-Hélène, au IVème siècle, a trouvé la croix du Christ à Jérusalem.
Comme chaque année, des centaines de prêtres, de musiciens et de chanteurs vêtus de robes blanches se sont rassemblés sur la vaste étendue de la place Meskel de la capitale, mais cette année, les célébrations ont connu une faible affluence de fidèles qui craignaient des violences pendant les festivités.
Selon des sources de APA, le gouvernement éthiopien a imposé des restrictions sur la manière dont la fête est célébrée dans la capitale, Addis-Abeba, bien qu’il ait imposé l’Etat d’urgence dans la région Amhara de l’Ethiopie, et non à Addis-Abeba.
Le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed avait donné des spécifications, notamment en ce qui concerne le nombre de personnes autorisées à assister à la cérémonie et les vêtements qu’elles peuvent ou ne peuvent pas porter. C’est du jamais vu dans l’histoire du pays.
Les laïcs ne peuvent pas porter les couleurs historiques de l’Ethiopie. Le drapeau de l’Eglise orthodoxe éthiopienne Tewahedo est strictement utilisé.
MG/abj/fss/te/APA