La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI, public) compte « livrer en 2019 entre 1 000 et 1 500 logements », a indiqué lundi à APA son directeur général, Bouaké Fofana, en marge d’une cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat.
« On pense pouvoir livrer en 2019 entre 1 000 et 1 500 logements », a dit le directeur général de la SICOGI, Bouaké Fofana, assurant qu’au cours de cette année l’entreprise envisage d’ «achever autour de 500 logements ».
Il a fait savoir que 2019 « va être une année de démarrage » pour la SICOGI parce qu’elle va engager ses premières opérations après la restructuration, par des programmes qui seront achevés progressivement.
« Tous ces programmes ne seront pas achevés en 2019 mais on va les démarrer », a-t-il souligné, avant d’ajouter qu’ils sont essentiellement à Abidjan. La SICOGI prévoit des programmes à Abobo PK 18, à Yopougon Azito, à Cocody Danga et « vers la fin de l’année » un autre sur la route de Bassam.
L’année 2018 a été une année de mise en place du programme de restructuration, a fait savoir Bouaké Fofana, qui a pris les rênes de la SICOGI en août 2017. La société a juste démarré en fin d’année quelques chantiers en arrêt comme le chantier Espérance 2 sur la route de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.
Concernant des démêlés sur des logements coloniaux à Cocody Danga, dans l’Est d’Abidjan, avec des individus qui clamaient détenir un contrat de location-vente sur des patrimoines immobiliers de la SICOGI, il a expliqué que « c’était un contrat de location simple ».
« Certains nous demandaient qu’on leur revende ces logements au prix des années 85 et 90, ce qui non plus n’était pas possible », a-t-il asséné, précisant qu’à Cocody Danga, il y avait deux grands groupes, un qui a concédé aux propositions et un autre qui a esté en justice pour réclamer ses droits.
Pour le «groupe qui avait accepté nos conditions, on a donc payé les mesures d’accompagnement financier, et ils sont partis, et il y a ceux qui sont allés au tribunal et qui ont perdu le procès à la Cour suprême ; ce groupe a été déguerpi à la suite du jugement», a indiqué M. Fofana.
AP/ls/APA