Des dizaines de policiers étaient déployés lundi devant la résidence de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, empêchant l’accès à son domicile.
Simon Soro, le petit frère de M. Guillaume Soro n’a pu accéder à la résidence de son frère aîné. « Je me suis vu empêcher de l’arriver à sa résidence », a-t-il dit dans une vidéo prise par ses proches, dont APA a reçu copie.
Selon Simon Soro, les forces de l’ordre déployées lui ont rapporté que « les instructions viennent de là-haut » et que c’est « la hiérarchie qui a donné ces ordres », interdisant à toute personne de rentrer dans son domicile.
Du côté du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL), une base aérienne de l’armée, située dans le giron de l’aéroport d’Abidjan, des gendarmes ont été également déployés, empêchant l’accès à ce lieu à ses partisans et aux journalistes, alors que M. Guillaume Soro y est attendu ce jour.
Le retour de M. Guillaume Soro, à bord d’un vol privé, prévu dimanche, au terme d’une visite officielle de 72 heures de Emmanuel Macron, a été reporté au lendemain à la suite d’une interdiction de son vol d’atterrir à l’aéroport d’Abidjan.
Les partisans de l’ancien chef de l’Assemblée nationale ont prévu de lui réserver un accueil triomphal. Mais, ils ont été refoulés à leur arrivée au GATL, où des gendarmes en armes sont postés devant cette base militaire aérienne.
M. Guillaume Soro est absent du pays depuis plus de six mois. Cet homme politique, autrefois proche du pouvoir, s’est rapproché de l’opposition. Il a déclaré sa candidature à la présidentielle ivoirienne de 2020.
AP/ls/APA