Les compagnies se déploient pour contenir la pression inflationniste qui crée une baisse du revenu des ménages, débouchant généralement sur un fléchissement de la demande.
La crise russo-ukrainienne a occasionné une inflation qui pourrait impacter la rentabilité du secteur des assurances et faire grimper les coûts des dédommagements, entre autres, dans les assurances pour l’immobilier et l’automobile.
Pour être résiliente face à cette situation, la compagnie Prudential Belife Insurance, veut étendre sa toile en Côte d’Ivoire. Dans cette optique, elle a procédé ce vendredi 25 novembre 2022 à l’inauguration d’une nouvelle agence au quartier Garahio de Gagnoa, dans l’Ouest du pays.
Les risques de l’inflation pourraient peser sur les assureurs. La compagnie qui se veut vigilante sur sa rentabilité a, selon son directeur général Sébastien N’gameni, installé cette agence dans « une vision sociale et humaine » et une offre aux populations à profiter pleinement du meilleur de la vie.
Cela, dira-t-il, passe par l’innovation et la digitalisation des produits et services, sans omettre une bonne vulgarisation de l’assurance. A travers ce déploiement d’agences, la compagnie veut relever le taux de pénétration de l’assurance en Côte d’Ivoire et devenir l’un des leaders du domaine sur le territoire.
Pour le directeur du développement commercial, Silue Mamery, la qualité des services permet d’assurer un meilleur positionnement à l’entreprise qui affiche un taux de progression en croissance, soit 19% en 2021 contre 21% en 2022.
« Alors que le marché ivoirien repose sur l’épargne, nous sommes plus concentrés sur l’assurance. Avec ce choix, nous voulons offrir une meilleure couverture client », soutient Silué Mamery. La compagnie compte neuf agences dont trois à Abidjan et compte en ouvrir trois autres à Bondoukou, Man et Korhogo.
Elle dispose par ailleurs de succursales au nombre de 13 qui lui permettent d’être des relais de son activité sur toute l’étendue du territoire. Mme Fatimata Coulibaly, représentante du maire de Gagnoa, a salué ces efforts orientés vers l’éducation, la retraite et les obsèques.
Aujourd’hui, les risques sanitaires de Covid-19, de cybercriminalité et ceux à caractère géopolitique éprouvent les modèles économiques des assureurs, affaiblis par des taux d’intérêt relativement bas et une faible croissance des pays dans le monde.
AP/APA