Ce dialogue se déroulera autour des problématiques conjoncturelles et structurelles qui impactent le développement de l’activité économique du pays.
Ce rendez-vous, organisé par le Comité de concertation Etat-Secteur privé, est la 6e édition des rencontres Business to Government (B To G). Il se tient pour la première fois en dehors de la Journée nationale du partenariat (JNP), un espace d’échanges sur les réformes et les efforts consentis par l’Etat à l’intention du secteur privé.
Pour cette sixième édition, 38 structures étatiques ont été identifiées pour participer aux rencontres d’échanges avec les opérateurs économiques. Ces structures de l’Etat présenteront leurs missions, leurs projets et les procédures pour accompagner de manière efficiente le secteur privé.
Au menu des échanges, seront également abordées des questions liées à la création d’entreprise et aux dispositifs d’appui à l’investissement. Le Centre de promotion des investissements (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement, présentera les opportunités et les facilités pour accompagner les entrepreneurs.
Concernant la fiscalité, une question toujours évoquée par les opérateurs économiques, qui trouvent les taxes et impôts élevés, la Direction générale des impôts (DGI) et la Direction générale des douanes apporteront des éclairages nécessaires sur les dispositions réglementaires.
Une fenêtre sera par ailleurs ouverte sur l’accès au foncier économique avec le Guichet unique du foncier et de l’habitat (GUFH), le Guichet unique du permis de construire (GUPC) et l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI).
Des entités telles que l’OIPI, LANEMA, CODINORM, les banques publiques (BNI, Versus, Banque populaire), le Fonds de garantie des PME et l’Association professionnelle des Systèmes de finances décentralisés (APSFD) auront à charge le volet accès au financement et structures de contrôles.
Les rencontres Business to Government (B2G) offrent la possibilité aux opérateurs économiques d’échanger sur leurs préoccupations quotidiennes avec les responsables de l’administration publique, dans le but de faciliter l’accès des opérateurs économiques à la bonne information.
Elles permettent aux acteurs du secteur privé de bénéficier de conseils relatifs aux modes de saisine et de traitement de leurs préoccupations, et offrent une plateforme d’échanges aux administrations publiques pour communiquer sur les nouvelles réformes en cours au sein de l’administration.
A travers cette initiative, le gouvernement ivoirien veut « maintenir » le dialogue entre l’Etat et le secteur privé et partager sa vision. Sur le portefeuille global des investissements du Plan national de développement (PND 2021-2025) estimé à 59.000 milliards Fcfa, la part du secteur privé est de 74%.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, veut faire du secteur privé le moteur de son économie. Elle ambitionne d’être un pays à revenu intermédiaire dans la Tranche supérieure à l’horizon 2030.
AP/APA