Quelque 800 membres dissidents de l’Armée de libération oromo (OLA) se sont rendus mercredi au gouvernement régional éthiopien de l’Oromia.
La reddition de 800 membres dissidents de l’Ola en Éthiopie fait suite à l’accord de paix conclu dimanche avec une faction dirigée par l’ancien commandant de la zone centrale, Sagni Nagasa.
Le Bureau de communication de l’Oromia a déclaré dans une note à APA que les combattants qui sont éloignés du commandement central de l’OLA ont commencé à « entrer dans des camps désignés ».
Des sources d’APA peuvent confirmer l’entrée de centaines d’entre eux dans différents camps désignés pour leur démobilisation.
Cependant, l’OLA a publié mardi une déclaration officielle via sa page de médias sociaux, rejetant l’« accord de paix » comme une manœuvre politique.
L’organisation a fait valoir que les personnes impliquées dans l’accord avaient déjà été renvoyées de leur armée « pour avoir activement sapé l’organisation et n’ont aucun rôle au sein de l’OLA ». Le communiqué qualifie l’accord de continuation de tentatives de paix antérieures ratées, y compris les négociations en Tanzanie, le décrivant comme « un double langage orwellien – un stratagème à peine voilé visant à coopter les dirigeants de l’OLA avec de vaines promesses de pouvoir, tout en continuant à saper les revendications légitimes » du peuple Oromo.
Les détails de l’accord, signé le 3 décembre par Shimelis Abdissa, président de la région Oromia, et Sagni Nagasa, n’ont pas été rendus publics.
Auparavant, Sagni Nagasa avait annoncé que sa faction n’opérait plus sous l’OLA, accusant son chef, Kumsa Diriba (également connu sous le nom de Jaal Marroo), d’autoritarisme.
Il a exprimé sa volonté d’engager de nouvelles négociations avec le gouvernement.
Ce n’est pas la première fois qu’une reddition de combattants oromo est signalée. L’année dernière, 155 rebelles Orom présumés se sont rendus aux troupes fédérales, selon l’armée éthiopienne.
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