Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré que les conflits et les chocs climatiques continuaient d’être les principaux facteurs des besoins humanitaires en Ethiopie.
Dans une mise à jour sur les abris d’urgence en Ethiopie publiée lundi, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés a indiqué qu’au cours des dix derniers mois, l’insécurité, les conflits intercommunautaires et les chocs climatiques ont continué à être les principaux moteurs des besoins humanitaires dans le pays d’Afrique de l’Est.
Les conflits qui ont éclaté dans la région d’Amhara ont un impact sur l’accès à l’aide humanitaire, en particulier pour les personnes déjà déplacées et les communautés de retour.
Le rapport indique également que la flambée des prix et la baisse du pouvoir d’achat ont créé des obstacles économiques qui empêchent les populations déplacées d’accéder aux articles ménagers essentiels ou aux abris.
Selon le rapport, 264.968 personnes déplacées vivent actuellement dans des centres collectifs où la surpopulation et le manque d’intimité sont signalés. Le rapport indique que les groupes de population vulnérables, principalement les femmes et les filles, sont les plus susceptibles d’être affectés par le manque d’intimité et de sécurité dans ce type d’installation.
Il a également indiqué que le groupe sectoriel sur les abris a mis en œuvre ses activités au cours des dix derniers mois en tenant compte des problèmes plus vastes qui se chevauchent, provoqués par la pause dans la distribution de l’aide alimentaire, une épidémie de choléra en cours, le conflit dans les régions d’Amhara et d’Oromia occidental, ainsi que d’autres défis.
La semaine dernière, le HCR a averti que le manque de fonds constituait un défi majeur pour répondre aux besoins humanitaires dans le pays.
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