La presse sénégalaise de ce vendredi met le focus sur le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre au mandataire du leader de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko, les fiches de parrainage pour la présidentielle de février 2024.
« Fiche de parrainage-La DGE éconduit Ayib Daffé : Sonko toujours sur la touche », titre Sud Quotidien.
Le journal explique que la Direction générale des élections (DGE) maintient Ousmane Sonko sur la touche de la présidentielle du 25 février 2024 malgré la décision du juge de Ziguinchor qui a annulé sa radiation des listes élections.
« Hier, rapporte Sud Quotidien, jeudi 29 octobre, son coordonnateur national du parrainage qui s’était rendu dans cette direction pour remettre non seulement la notification de la décision du juge de Ziguinchor mais aussi procéder à la récupération des fiches de parrainage de son candidat, Ousmane Sonko, a été éconduit ».
« Refus d’exécuter des décisions de justice qui lui sont défavorables-L’Etat dans le…Macky du non-droit ! », s’exclame Le Témoin.
Nos confrères indiquent que pour ne pas recevoir la notification de la décision du juge de Ziguinchor et aussi remettre des fiches de parrainage à Ousmane Sonko, le Directeur général des élections a éconduit le mandataire de ce dernier et un huissier de justice. « Une énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’Etat de droit », estime Le Témoin.
Toutes choses qui font dire à Bés Bi que « ça DGEnère », poussant les avocats de Sonko à interpeler le chef de l’Etat.
Pour Walf Quotidien, « la loi (a été tout simplement) piétinée ».
De son côté, L’Observateur explique les raisons de ce refus de la DGE et informe que « le leader de l’ex-Pastef n’est toujours sur le fichier électoral ».
Le nouveau bureau de l’Assemblée nationale intéresse toujours Walf Quotidien qui révèle que « ses députés démissionnent de Yewwi-Taxawu intouchable ».
Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la « renaissance des chemins de fer » et renseigne que « le continent veut rattraper le bon wagon ».
Walf Quotidien revient sur la vente aux enchères des biens de l’ancien président sénégalais, Léopold Sédar Senghor et note que « le Sénégal s’étrangle de colère », en dépêchant des officiels à Paris (France) pour faire annuler la procédure.
« Objets de Senghor vendus aux enchères en France-Macky sauve le patrimoine », renchérit Bés Bi.
TE/APA