La disparition, hier en France, du Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, par ailleurs président du Haut Conseil des collectivités territoriales, est le principal sujet traité par les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.
« Le baobab socialiste s’effondre », barre à sa Une Vox Populi avant de revenir dans ses colonnes sur « L’exceptionnel parcours d’un homme d’Etat».
« Silence éternel d’un taiseux », affiche L’AS faisant allusion aux rares sorties médiatiques et déclarations de celui qui fut Directeur de Cabinet de l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf.
« Ousmane Tanor Dieng est décédé hier en France, à l’âge de 72 ans. Le président du Hcct a vécu avec secrets d’Etat qu’il emportera avec lui. Le Ps de Senghor, puis de Diouf, a survécu avec lui, mais difficilement. Au pouvoir et, ensuite dans l’opposition, Tanor est un homme à plusieurs vies », écrit de son côté Le Quotidien, qualifiant le Secrétaire général du PS de « L’homme des tas de secrets ».
Sous le titre « Fin d’un grand commis », Enquête, à travers un portrait, retrace les « Histoires d’un timonier discret » avant de mentionner « Le dernier plaidoyer de Tanor Dieng » qui portait entre autres sur l’« érosion côtière, (les) changements climatiques (le) développement… ».
Le quotidien national Le Soleil consacre également sa parution à cette disparition d’Ousmane Tanor Dieng et arbore ce titre : « L’élégant politique ». Le journal revient ensuite en sept pages sur la vie du natif de Nguéniène (135 km de Dakar).
« Le président de la République, Macky Sall a fait prendre toutes les dispositions pour le rapatriement de la dépouille mortelle, dès demain au Sénégal, dans un vol spécial avec la famille et des proches de la victime », informe le quotidien national.
« Adieu Tanor ! », arbore Sud Quotidien avant de mentionner dans ses colonnes les réactions de différents hommes politiques qui ont cheminé avec le défunt. Macky Sall rend ainsi hommage à « un digne fils de la République ». Idrissa Seck, président du parti Rewmi déclare de son côté que « Nous avons perdu un très grand homme, un immense diplomate ».
Sous un autre angle, Walf Quotidien revient sur « Ce qu’il reste du Ps » après la disparition de son secrétaire général. Retraçant les différentes tensions qui ont minées le parti et qui ont occasionnées beaucoup de départs, le journal fait remarquer que celles-ci sont toujours d’actualité et que « Tanor laisse (ainsi) derrière lui un parti divisé ».
ARD/te/APA