La présidence de la République démocratique du Congo (RDC) invoque « une affaire relevant de la sûreté de l’Etat » pour justifier la mise aux arrêts du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité.
On en sait plus sur l’arrestation du Conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Dans une allocution, diffusée mardi soir à la télévision nationale, le porte-parole du président, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba-Yamba, a indiqué qu’« il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat ».
« Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissement contre la sécurité nationale », a affirmé M. Yamba-Yamba, ajoutant que « les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent sur différents niveaux ».
Selon le porte-parole du président, les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional.
Par ailleurs, il a rappelé que le processus démocratique amorcé en RDC par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est « un acquis sacré » à préserver à tout prix. « Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a-t-il averti.
Tharcisse Kasongo Mwema Yamba-Yamba a ainsi invité les populations à la vigilance et à éviter de donner du crédit « à des spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées » dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Durant le temps de l’enquête, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses occupations quotidiennes, a-t-il ajouté, assurant que « la situation est sous contrôle ».
ARD/cgd/APA