Les travaux du huitième sommet du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye sont ouverts ce jeudi à Brazzaville en vue de faire entendre la voix de l’Afrique et de procéder à l’actualisation de la feuille de route de l’UA dans la crise libyenne.
Cette importante rencontre, qui se tient à la suite de la récente conférence internationale de Berlin (Allemagne) sur la paix en Libye à quelques jours de la 33ème session de la conférence des chefs d’Etat et gouvernement de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie, s’inscrit dans le cadre des actions menées par l’Afrique en vue du règlement du conflit libyen.
Ce sommet regroupe plusieurs acteurs majeurs de la crise libyenne, en l’occurrence les chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de Haut niveau, les représentants des pays africains membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, ceux des pays du Conseil de paix et sécurité de l’UA, les représentants des Etats sahélo-sahariens. Les partenaires internationaux sur ce dossier, notamment l’Allemagne, la Russie, la France, l’Italie et les Nations Unies.
Les différentes parties libyennes en conflit y sont représentées par les partisans des principaux protagonistes de cette guerre qui accélère la déliquescence de ce pays.
Ces assises sur la crise libyenne constituent une occasion pour le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, de réaffirmer en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, la position du continent.
Une position qui est essentiellement axée sur la tenue du Forum de réconciliation nationale inter libyen, inclusif, préalable au déroulement des élections libres, crédibles et apaisées.
Les participants procéderont également à l’actualisation de la feuille de route de l’UA sur la Libye, concernant notamment la mise en place du comité préparatoire et du comité de facilitation ainsi que la définition des modalités d’organisation dudit forum.
LCM/cgd/te/APA