La circulation d’armes sophistiquées, d’après le communiqué final du 8e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye, « aggrave le conflit ».
A l’issue de ces travaux, à Brazzaville (Congo), le Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye a pointé du doigt la circulation incontrôlée d’armes sophistiquées dans ce pays de l’Afrique du nord.
A en croire ce comité, les activités terroristes, l’emploi de combattants étrangers et le recours aux mercenaires, ainsi que toute facilitation de transit, de transport ou de recrutement illégaux constituent des violations graves de la Convention de l’OUA (ancêtre de l’UA) du 3 juillet 1977.
Partant de là, le Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye a invité la Commission de l’UA à veiller à la mise en œuvre des mécanismes de lutte contre la criminalité et le terrorisme transfrontaliers auprès de ses Etats membres.
En outre, cette structure de l’UA a dit œuvrer pour « un cessez-le-feu assorti d’un mécanisme de surveillance ». Dans un contexte de dégradation de la situation humanitaire, elle a fustigé « la protection internationale des migrants africains détenus en Libye ou employés comme combattants et boucliers humains ».
Le Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye a aussi plaidé pour la mobilisation de l’aide humanitaire en faveur des populations vulnérables, des réfugiés et des déplacés internes, avant de demander aux belligérants de veiller au respect strict du Droit international humanitaire, notamment la sécurisation des hôpitaux, des écoles et la facilitation de l’acheminement de l’aide.
Soucieux des aspirations de liberté, de paix, de démocratie et de développement du peuple libyen, le Comité de haut niveau de l’UA a réitéré son appel à tous les acteurs extérieurs afin qu’ils cessent immédiatement toute ingérence dans les affaires intérieures de la Libye.
Pour ce comité, les infrastructures portuaires et aéroportuaire civiles doivent être mises au service des citoyens et préservées de toute activité militaire mettant en péril la vie des civils ou les empêchant de bénéficier des services de ces installations.
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