Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, passe ce mercredi sa première journée avec les soldats ayant subi une attaque meurtrière des éléments de la secte terroriste Boko Haram, au village Boma, dans la région du Lac Tchad.
A son arrivée hier soir sur le lieu de l’attaque, Idriss Déby a constaté avec regret les dégâts provoqués par cette attaque surprise des illuminés de la secte nigériane. Des véhicules tout terrain calcinés, des débris des cases brûlées, des godasses éparpillées. Un véritable champ de bataille montrant l’intensité de l’attaque.
Pour Idriss Déby, « cest la première fois dans l’histoire du pays qu’une attaque de cette envergure fait autant des morts », donnant lui-même le bilan de « 92 morts soldats tués parmi lesquels des officiers supérieurs de l’armée tchadienne et 47 blessés dont certains cas graves transférés dans la capitale, NDjaména ».
« Le combat était acharné. Malgré la surprise de l’attaque, nos forces armées ont héroiquement défendu la localité. Le bilan est lourd des deux côtés. Le camp est transformé en un champs de ruine », a déclaré Idriss Déby, en tenue de guerre.
Il a donné des consignes militaires et des instructions en ordonnant la dotation de l’armée en hors bord. « Sils viennent en hors bord et nous attaquent à pied, utilisons les mêmes moyens pour les attaquer dans leurs cachettes », a-t-il conseillé.
La position de l’armée tchadienne à Boma, une localité du Lac Tchad a été attaquée dans la matinée du lundi par les éléments de Boko Haram. Des sources militaires soulignent que l’attaque a duré plusieurs heures.
AHD/te/APA