Les journaux congolais de ce mardi traitent de plusieurs sujets relatifs aux dons des partenaires pour soutenir le pays dans sa lutte contre le Covid-19 et aux hydrocarbures.
« Le Congo reçoit de nouveaux lots de produits contre le Covid-19 », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, expliquant que le milliardaire chinois, Jack Ma, a offert, pour la deuxième fois à la République du Congo, des produits et matériaux visant à lutter contre le Covid-19.
« Le même geste, poursuit le journal, a été fait par l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique (OMS/Afro) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ».
Parlant du Covid-19, le journal en ligne les Echos du Congo-Brazzaville relaie le message de la fédération de l’opposition congolaise, dirigée par Claudine Munari, dans lequel «elle appelle le gouvernement non seulement à soulager la populations congolaise qui est en confinement, mais à communiquer régulièrement pour édifier les Congolais sur l’évolution de cette pandémie dans le pays».
Les Dépêches de Brazzaville et l’hebdomadaire Polélé Polélé abordent le volet hydrocarbures, notamment les deux contrats de production sur les plateformes Eméraude II et Kombi-Likalala-Libondo II, approuvés par le Conseil des ministres du 18 avril dernier.
Pour Les dépêches de Brazzaville, «à travers ces deux contrats de production, l’Etat va investir près de 60 milliards FCFA et une partie du bonus sera versée dans le fonds national de solidarité pour la lutte contre la pandémie du Covid-19».
« Le premier contrat est celui signé le 9 avril entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et les sociétés Congorep S.A. et Perenco S.A. dont la durée du permis est fixée à vingt ans, avec un seul renouvellement possible de cinq ans», explique ce quotidien.
Il ajoute que « le deuxième projet est celui de partage de production Kombi-Likalala-Libondo II, (…)signé le 17 avril entre la République du Congo, la SNPC et les sociétés Perenco SA, Petro Congo SA et Africa Oil & Gas Corporation. Un champ qui dispose des réserves de 530 millions de barils de pétrole».
Mais l’hebdomadaire Polélé Polélé s’alarme de l’approbation de ces contrats par le Conseil des ministres du 18 avril dernier qu’il qualifie de «plus grand crime économique, écologique et environnemental commis au Congo-Brazzaville, non pas par les sommes en jeu, mais par le caractère amoral et les graves risques sanitaires».
LCM/te/APA