La secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a déclaré que le Cameroun est « un pays-socle d’Afrique » qui a besoin de la « paix et de la stabilité pour réussir son développement ».
Dans une déclaration à la presse, samedi, au terme d’une visite de travail au Cameroun, la patronne de l’OIF a révélé « les trois raisons principales » qui l’ont conduite dans le pays.
D’abord prendre contact avec les autorités nationales six mois après son élection à la tête de cette institution internationale parce que « le Cameroun est un pays d’importance pour la Francophonie » et parler au Président des nouvelles orientations de l’organisation.
Ensuite, s’enquérir de la situation politique et sécuritaire du pays, notamment la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram et la situation dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest en proie à des violences sécessionnistes, où l’OIF est favorable à une solution négociée avec en prime le respect des institutions républicaines.
Enfin, il était question pour l’hôte du Cameroun de signifier que la Francophonie veut accompagner ce pays dans la recherche de solutions aux défis actuels et dans ses efforts de développement.
Alors ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l’Afrique de l’Est de la République du Rwanda, Mme Mushikiwabo était au Cameroun en juin 2018 en campagne pour le poste de secrétaire générale de l’OIF et sollicitait à cet effet le soutien des autorités camerounaises à sa candidature.
C’est au cours du 17e Sommet de cette institution regroupant les pays ayant en partage le français, qui s’est tenu à Erevan en Arménie, en octobre 2018, qu’elle a été portée au poste de secrétaire générale de l’OIF.
MBOG/te/APA