Quatre personnes ont trouvé la mort dans la nuit de samedi à dimanche dans les localités camerounaises de Dzamazaf et Tagawa (Extrême-Nord), au cours de deux attaques simultanées attribuées à la secte islamiste Boko Haram, selon des sources sécuritaires jointes au téléphone par APA.
Une cinquantaine de cases ont également été incendiées dans le premier grand carrefour cité, les terroristes arrivés sur des motocyclettes ayant pu replier vers la frontière nigériane voisine sans être inquiétés.
Les dernières attaques notifiées du mouvement jihadiste, dans ces deux localités, datent respectivement de début janvier 2018 et octobre 2016 et s’étaient déjà soldées par quatre morts, suivies du saccage d’une église et du vol d’une dizaine de têtes de bœufs.
Les derniers assauts, note-t-on, coïncident avec la tenue des élections législatives et municipales, l’Extrême-Nord étant par ailleurs connu, après la région du Centre, pour être l’un des plus grands pourvoyeurs de votants du pays. Pendant la campagne ayant précédé le double scrutin, les autorités se sont employées à rassurer les populations quant aux mesures de sécurité prises afin de garantir la paix dans cette partie du pays.
FCEB/te/APA