La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal a démenti, vendredi, toute idée de hausse ou de modification de l’impôt sur les sociétés, en réponse aux allégations de certains opérateurs économiques sénégalais dans les médias.
« Il convient de souligner qu’il n’y a eu aucune hausse ni modification de l’impôt sur les bénéfices, à savoir l’impôt sur les sociétés », souligne la DGID, qui précise qu’il s’est simplement agi d’apporter « une réponse fiscale appropriée à des comportements et pratiques constitutifs de concurrence déloyale et nocifs pour l’économie, en particulier la production nationale ».
Selon les responsables de la DGID, les modifications du Code général des impôts (CGI) ont plutôt principalement porté d’une part, sur la simplification du dispositif fiscal pour faciliter l’acquittement volontaire des obligations de déclaration et de paiement des impôts et, d’autre part, sur la réduction des impôts et taxes, notamment au profit des petites et moyennes entreprises (PME).
L’objectif général de ces modifications, avancent-ils, est la mise en place d’une fiscalité plus adaptée qui allie simplicité et efficacité, en vue de favoriser le développement harmonieux des PME.
« Au demeurant, ajoutent les responsables de la DGID, le nouvel impôt créé, à savoir le Prélèvement de Conformité fiscale (PCF) vise les personnes physiques et morales qui procèdent à des importations sans s’acquitter de toutes leurs obligations en matière de fiscalité intérieure ».
Pour l’heure, le PCF n’est pas encore applicable du fait que c’est un arrêté du ministre des Finances qui doit fixer les produits qui lui sont soumis et déterminer les modalités d’application.
L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) a dénoncé, hier jeudi, la hausse de l’impôt sur les revenus, affirmant que cette situation peut entraîner l’augmentation des prix de certaines denrées alimentaires.
MS/te/APA