Les voitures électriques représentent un « vaste marché » estimé à 34.000 milliards de dollars américains.
La Banque africaine de développement (Bad) est prête à accompagner les acteurs africains qui veulent s’investir sur le marché des voitures électriques. En marge des assemblées générales de l’institution financière organisées cette année en Egypte, le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a invité les organisations régionales africaines à travailler « main dans la main » avec les pays pour que le continent puisse profiter des opportunités de ce secteur émergent de l’automobile.
« Nous devons veiller à ce que l’Afrique soit au cœur des discussions dans le monde. L’Afrique doit avoir sa place dans les principales instances internationales, mais il ne s’agit pas seulement d’avoir une place, il nous faut aussi les ressources », a souligné le Nigérian lors d’une rencontre organisée jeudi dernier, à Sharm El-Sheikh, sur comment « mobiliser des capitaux pour une infrastructure intelligente et une intégration plus poussée ».
Adesina estime que la réussite de cette mission doit nécessairement passer par l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), représentant un marché de 1,4 milliard de consommateurs et un Produit intérieur brut (PIB) combiné de 3000 milliards de dollars.
Il s’agit aussi, d’après le président de la Bad, de développer les chaînes de valeur et d’éviter que le continent continue de servir de réservoir de matières premières pour le développement des autres. M. Adesina a appelé ainsi les organisations régionales africaines à travailler avec les pays pour que l’Afrique profite, par exemple, du vaste marché des voitures électriques estimé à 34.000 milliards de dollars. « La fabrication de batteries de lithium-ion coûterait moins cher en Afrique qu’aux États-Unis ou en Chine », a-t-il indiqué.
ODL/ac/APA