Les employés recevront le même salaire et bénéficieront des mêmes avantages, mais avec la même charge de travail.
La Namibie s’apprête à tester un programme d’une semaine de travail de quatre jours à partir du mois prochain au lieu des cinq jours habituels, a rapporté mercredi la télévision publique.
La Namibian Broadcasting Corporation a indiqué que l’initiative, qui serait introduite sur une base volontaire, est défendue par le cabinet de conseil en ressources humaines Pulse HR Network, basé à Windhoek.
Le fondateur de Pulse HR Network, Jonas Ileka, a expliqué à la chaîne que dans le cadre de cette initiative, les employés travailleraient quatre jours par semaine tout en recevant le même salaire et en bénéficiant des mêmes avantages, mais avec la même charge de travail.
« Le modèle utilisé s’appelle +100-80-100+. Cela signifie essentiellement que vous recevrez 100 % de votre salaire, que vous ferez votre travail pendant 80 % du temps (quatre jours) et que l’on attend de vous que vous produisiez 100 % de ce que vous produisez normalement, mais dans un laps de temps plus court », a déclaré M. Ileka.
Pulse HR Network est le partenaire local de l’organisation à but non lucratif 4-Day Week Global basée en Nouvelle-Zélande et qui milite en faveur d’un changement global visant à « travailler plus intelligemment et non plus longtemps ».
Selon M. Ileka, cette initiative est soutenue à la fois par les employeurs et les employés, « les partisans de l’idée faisant valoir que le fait de s’écarter du concept séculaire de la semaine de travail de cinq jours améliore le bien-être des employés tout en augmentant la productivité ».
La Namibie deviendra ainsi le deuxième pays africain à lancer l’initiative de la semaine de travail de quatre jours, après un essai réussi en Afrique du Sud l’année dernière.
Les autres pays qui ont testé et/ou mettent en œuvre le programme de la semaine de travail de quatre jours sont la Belgique, l’Allemagne, l’Islande, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni.
JN/lb/te/APA