L’accord renouvelé entre les deux institutions a aussi pour vocation de répondre aux changements de l’économie mondiale et au processus d’intégration régionale en cours en Afrique, soutenu par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La Commission de l’Union africaine (CUA) et le Centre du commerce international (ITC) ont convenu mercredi de renouveler leur collaboration, visant à débloquer le commerce intra-africain à travers l’autonomisation des petites entreprises à travers le continent.
Les deux institutions ont signé un protocole d’accord au siège de l’UA à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, marquant le prochain chapitre de leur partenariat en cours.
Selon le protocole d’accord, les deux parties encouragent le commerce inclusif en Afrique en incorporant les petites entreprises dans l’économie régionale et en promouvant le partage d’informations commerciales et de renseignements sur les marchés à travers l’Afrique par le biais de l’Observatoire du commerce africain (OCA).
L’accord renouvelé, selon l’ITC, répondra également aux changements de l’économie mondiale et au processus d’intégration régionale en cours en Afrique, soutenu par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les domaines clés mis en avant dans le cadre de coopération comprennent l’avancement de l’Observatoire du commerce africain, un outil en ligne développé par le CCI qui fournit aux décideurs politiques et aux entreprises des données commerciales en temps réel.
Il s’agit également de promouvoir les chaînes de valeur continentales clés pour renforcer le développement industriel ; d’intégrer les petites entreprises dans le processus commercial régional pour tirer parti de la ZLECAf et d’intégrer l’autonomisation économique des femmes et des jeunes entrepreneurs pour un commerce inclusif.
« Le protocole d’accord consolide les relations étroites qui existent déjà entre les deux institutions », a indiqué l’ambassadeur Albert Muchanga, commissaire de l’UA chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des minéraux (ETTIM).
« Il catalysera la mise en œuvre de la stratégie de l’Union africaine pour les PME, l’opérationnalisation de l’ATO, la protection de la propriété intellectuelle, ainsi que la promotion du développement du secteur privé en Afrique », a noté le commissaire.
La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a déclaré que l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf serait le thème de l’année 2023.
Une fois pleinement opérationnelle, la ZLECAf sera la plus grande zone de libre-échange au monde, reliant 1,3 milliard de personnes dans 55 pays africains avec un produit intérieur brut combiné de 3,4 trillions de dollars.
L’ITC, une agence conjointe de l’Onu et de l’OMC, assure qu’il aidera également l’UA à rendre pleinement opérationnel son Réseau Entreprise Afrique afin de renforcer l’écosystème commercial global du continent et de faciliter les échanges commerciaux pour les entreprises.
« Ensemble, nous continuerons à doter les petites entreprises des informations et des compétences dont elles ont besoin pour s’intégrer dans les chaînes de valeur régionales et continentales – et obtenir la visibilité dont elles ont besoin grâce à un label Made in Africa – afin qu’elles puissent gagner plus, créer des emplois de qualité et transformer les sociétés », a projeté Pamela Coke-Hamilton, directrice exécutive de l’ITC.
MG/abj/fss/ac/APA