En novembre 2023, le pays avait déjà lancé les travaux de construction d’une raffinerie d’or dans le pays.
Le capitaine Ibrahim Traoré a lancé, les activités de l’usine de traitement des résidus miniers, sise dans la zone industrielle de Kossodo, à la périphérie de Ouagadougou.
L’usine est détenue par une société privée burkinabé, Golden Hand SA, à hauteur de 60% des actions et de 40% par l’Etat.
Elle a un capital de 10 millions de fcfa et va employer 124 personnes dont 70 femmes.
Le porteur du projet Emmanuel Tapsoba affirme que toute la technologie, le matériel a été entièrement conçu et fabriqué par des artisans burkinabè pour extraire les substances précieuses issues des résidus miniers.
« On exportait et on avait aucune mainmise sur ce qui se passait. C’est une évolution positive », se réjouit le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Le Burkina est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie. « Elle ne s’importe pas, elle se développe », relève fièrement le capitaine Traoré qui invite les autres pays de l’Afrique de l’Ouest à se tourner vers le Faso pour traiter leurs résidus miniers.
Les résidus miniers traités concernent les charbons fins, les scories, les concentrés acidiques, la cendre qui font l’objet souvent d’exportation.
En novembre 2023, le pays avait déjà lancé les travaux de construction d’une raffinerie d’or dans le pays.
SD /ac/APA