La Banque africaine de développement (Bad), en partenariat avec le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (Cafrad), a organisé jeudi 25 février, un séminaire virtuel pour présenter la nouvelle stratégie de modernisation du Cafrad.
Sous le thème « Promouvoir la bonne gouvernance des organismes publics régionaux : l’exemple du Cafrad », la rencontre a réuni des représentants des autorités marocaines, du secteur privé et d’institutions nationales partenaires.
Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’évènement a permis d’échanger sur les nouveaux défis auxquels font face les organismes publics régionaux en Afrique. Les échanges ont porté sur la présentation de la nouvelle stratégie de modernisation du Cafrad qui définit son repositionnement stratégique à moyen et long terme.
Ce séminaire virtuel s’inscrit dans une série d’activités financées sur un don de 670.000 dollars américains de la Banque africaine de développement, à travers son Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire. L’appui de l’institution financière avait pour objectifs de renforcer les capacités d’assistance technique du centre et d’améliorer la qualité de ses programmes de formation. Plus concrètement, cette opération a permis de réaliser un diagnostic institutionnel du Cafrad, d’élaborer un plan triennal de transformation et de définir une stratégie de mobilisation des ressources, indique un communiqué de la Bad parvenu à APA.
« Le Cafrad joue un rôle de catalyseur dans l’amélioration de la gouvernance africaine, en particulier dans le contexte actuel de crise. Un rôle primordial que le Royaume du Maroc a toujours appuyé », a déclaré Ahmed Laamoumri, Secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration.
« L’Afrique est capable de compter sur ses propres ressources pour se développer. Cela n’est plus à démontrer. Il est important de doter le continent d’un cadre de gouvernance de plus en plus renforcé pour en optimiser la gestion. C’est la priorité que nous poursuivons avec notre appui au Cafrad, au bénéfice des institutions publiques africaines et, au-delà, les populations africaines », a affirmé le Directeur général de la Bad pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.
De son côté, Abdoulaye Coulibaly, le Directeur du Bureau de la gouvernance et de la coordination de la gestion des finances publiques à la Bad, a déclaré : « Nous avons contribué, de manière significative, à renforcer les capacités humaines, institutionnelles et financières du Cafrad. Notre objectif est d’asseoir son statut de centre africain de référence dans le domaine de la gouvernance publique ».
Enfin, Monney Mouandjo, le Directeur général du Cafrad, a remercié « le Royaume du Maroc et la Bad qui nous ont accompagné dans cet important projet de modernisation qui donne des résultats ». Créé en 1964, le Cafrad est une institution intergouvernementale panafricaine qui œuvre à l’amélioration des systèmes de gouvernance et d’administration publique en Afrique. Basé à Rabat, il compte à ce jour 37 États membres.
HA/APA