Laâyoune et Dakhla, les deux plus grandes villes du Sahara marocain, jouent un rôle croissant dans la diplomatie marocaine, en particulier dans la coopération avec les pays africains.
Les réunions ministérielles, comme la signature des accords de coopération avec le Sénégal en 2021, soulignent le rôle croissant de Laâyoune et Dakhla, deux villes dans la stratégie diplomatique du Maroc.
Depuis le retour du Maroc au sein de l’Union africaine en 2017, plusieurs pays africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla dès 2020, confirmant ainsi leur reconnaissance du Sahara comme territoire marocain.
Ces dernières années, des rencontres diplomatiques majeures ont été organisées dans ces villes.
À Laâyoune, la première réunion du comité mixte entre le Maroc et la Zambie s’est tenue le 13 décembre 2024.
Dakhla a également accueilli des événements de haut niveau, comme la septième session de la commission mixte avec le Burkina Faso et plusieurs engagements diplomatiques avec la Gambie.
En 2021, des accords de coopération avec le Sénégal avaient déjà renforcé ce rôle stratégique.
Dakhla s’est ainsi imposé comme une porte d’entrée vers l’Afrique grâce à des projets d’infrastructure majeurs, notamment la construction d’un port atlantique qui facilitera l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique.
Par ailleurs, des projets sont en cours d’élaboration à Dakhla pour donner aux pays de la région du Sahel un meilleur accès à l’océan Atlantique.
Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita l’avait précédemment confirmé en soulignant l’infrastructure économique et la vision du Roi Mohammed VI de faire de Dakhla une base stratégique.
Ainsi, Laâyoune et Dakhla deviennent rapidement des pôles diplomatiques essentiels, symbolisant l’influence croissante du Maroc en Afrique tout en mettant en lumière le rôle central du Sahara dans sa stratégie diplomatique et économique.
SL/te/Sf/APA