Le Burundi et l’Union Européenne se sont engagés à booster leurs relations.
Le Chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a déclaré dimanche 20 février, que son pays et l’Union Européenne (UE) ont convenu de renforcer les relations de coopération à travers la promotion du dialogue.
« Avec le président du Conseil Européen, nous sommes arrivés à un consensus qu’on va tout faire pour entretenir nos relations pour qu’il n’y ait plus de divergences. Pour ce faire, il faut renforcer le dialogue », a déclaré M. Ndayishimiye.
Le président qui participait au 6e Sommet Union Européenne-Union Africaine se (17-18 février 2022) s’est félicité que le Burundi, au cours d’une table ronde sur l’agriculture et le développement durable, ait eu une opportunité de présenter son expérience en matière agricole.
« Etant donné que le Burundi comme l’Union Africaine a dédié cette année à la révolution agricole, nous avons présenté nos stratégies qui ont été bien appréciées car dans moins de 2 ans nous voyons des résultats positifs par rapport à la lutte contre la faim », a-t-il dit, évoquant également sa satisfaction pour la solidarité des pays dans la lutte contre le terrorisme international, en référence à la table ronde sur la paix et la sécurité organisée lors de ce sommet.
Le président Ndayishimiye a en outre révélé qu’en marge de ce sommet, il s’est entretenu avec d’autres chefs d’Etat et de Gouvernement, une occasion qui lui a permis de remercier les présidents Uhuru Kenyatta du Kenya et Samia Suluhu de la Tanzanie pour s’être investis dans le combat contre la levée des sanctions imposées par l’Union Européenne au Burundi.
« Même les opposants ont participé activement et positivement ; j’ai été content de voir que l’esprit des Burundais change vers la création d’un bon environnement pour la génération future », a laissé entendre le Président de la République.
Il a tout de même fustigé le comportement de certains Burundais qui aspirent encore à la perturbation de la paix et la sécurité, faisant allusion à une poignée de ses compatriotes qui ont manifesté contre la levée des sanctions qui étaient imposées au Burundi.
« J’ai eu la honte de voir qu’il y a encore des Burundais qui n’aiment pas leur pays », a conclu le chef de l’Etat, avant d’inviter les leaders des partis politiques à inculquer à leurs militants des valeurs morales.
TE/APA