Le Burundi devient le 17ème pays membre de la Commission Climat du Bassin du Congo, en ratifiant le Protocole, mis en place en 2016, autour de 3 commissions dédiées à la lutte contre le changement climatique.
Ce mercredi 31 juillet marque une étape importante dans l’engagement du Burundi en faveur de la lutte contre le changement climatique. Le président Evariste Ndayishimiye, a en effet officiellement ratifié le Protocole instituant la Commission Climat et le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (CCBC/F2BC), renforçant ainsi la position du pays au sein des initiatives régionales pour la protection de l’environnement.
Selon le communiqué de la présidence de la République du Burundi parvenu ce mercredi à APA, cette ratification s’est déroulée lors d’une audience accordée à Mme Arlette Soudan-Nonault, Envoyée Spéciale du président de la République du Congo. Venue en sa qualité de Ministre de l’Environnement et Secrétaire Exécutive de la Commission Climat et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, Mme Soudan-Nonault a exprimé sa satisfaction face à cet engagement renouvelé.
« Nous avons beaucoup de chances d’avoir ces leaders qui préservent pour nous ces écosystèmes si vitaux de l’environnement, de la biodiversité et du climat », a déclaré l’Envoyée Spéciale à l’issue de l’audience. Elle a aussi souligné l’importance de cet acte qui réaffirme, d’après elle, l’engagement des chefs d’État à concilier le climat et la biodiversité en faveur du développement des pays.
Le Protocole, mis en place en 2016, s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre le changement climatique en Afrique. Il comprend trois commissions distinctes : la Commission Climat des pays du Sahel, la Commission des pays insulaires, et la Commission Bassin du Congo, cette dernière étant portée par la République du Congo.
En rejoignant cette initiative, le Burundi devient le 17ème pays membre de la Commission Climat du Bassin du Congo. Cette adhésion, initialement envisagée en 2017, se concrétise aujourd’hui, renforçant l’objectif commun d’accélérer la transition climatique et la transformation économique de la région pour un développement durable.
Au-delà de la question environnementale, cette rencontre a permis d’aborder les relations bilatérales entre le Burundi et le Congo. Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer leur coopération, notamment dans le domaine agricole, soulignant ainsi l’importance d’une approche globale du développement durable.
L’audience a également été l’occasion pour Mme Soudan-Nonault de transmettre un message du président congolais, Denis Sassou-Nguesso, à son homologue burundais. Le Chef d’État congolais a tenu à féliciter le président Ndayishimiye pour ses efforts dans la préservation de l’environnement et la promotion de l’agriculture, conclut la note.
ARD/Sf/APA