Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce vendredi, évoquent la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement populaire, le conflit intercommunautaire survenu au Centre-nord, sans oublier la rencontre entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et les syndicats des transporteurs, la veille à Ouagadougou.
Sur le face à face du Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba avec les représentants de la Fédération nationale des acteurs du transport du Burkina Faso (FNAT-BF), Sidwaya écrit : «Après deux heures d’échanges, les questions relatives à l’augmentation du prix des transports et la grève annoncée, les transporteurs ont décidé de reconsidérer leur mot d’ordre lancé le 31 décembre».
A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Réajustement des tarifs de voyage : les transporteurs reconsidèrent leur décision», tandis que Le Pays parle de «la volte-face des transporteurs routiers».
Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il croit savoir que «l’augmentation des tarifs et le projet de grève de 72 h (sont) levés».
Le même journal évoque la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement au Burkina Faso, rappelant que «comme chaque année, ce 3 janvier 2019, les syndicats ont marqué une pause, le temps d’une conférence publique pour commémorer le soulèvement populaire de 1966».
Le confrère cite à sa une le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «les nouvelles taxes ne seront pas appliquées».
Dans la même logique, Sidwaya titre : «Commémoration du 30 janvier 1966 : des syndicats ne veulent pas des nouvelles taxes».
Les journaux ont également abordé les affrontements intercommunautaires survenus le 1er janvier dernier ayant fait une quinzaine de morts dans le village de Yirgou, province du Sanmatenga région du Centre-nord.
Ainsi, Aujourd’hui au Faso mentionne : «Yirgou : 13 morts dans des affrontements intercommunautaires», là où L’Observateur Paalga fait observer que «le jour de l’an (a été) sanglant à Yirgou».
Selon le journal cité en second lieu, tout serait parti de l’assassinat du chef coutumier de Yirgou, Kouka Sawadogo, et de cinq autres personnes, dans la matinée du 1er janvier 2019 par des groupes armés.
ALK/cat/APA