Les quotidiens burkinabè parus ce jeudi traitent des sujets diversifiés où l’on retrouve ceux liés à la lutte contre le terrorisme, ainsi que des faits de société.
Le quotidiens national Sidwaya arbore en première page: «Regroupement des métiers: Le statut particulier de l’éducation adopté», soulignant que le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 12 février 2020, a adopté un décret portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi.
Sidwaya informe également que le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a organisé, hier mercredi à Ouagadougou, une conférence de presse pour dénoncer la mise à la disposition de leur département, d’agents de police «en vue de leur affectation dans les missions diplomatiques».
A ce propos, le journal titre: «Le syndicat des diplomates s’insurge», tandis que Le Pays (privé) affiche: «Représentations diplomatiques burkinabè à l’étranger: Le SAMAE contre les affectations de policiers».
Le journal cité en second lieu renseigne que concernant l’affaire relative à l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, «le Tribunal militaire procède à la reconstitution des faits aujourd’hui».
Sous le titre: «Les pirogues du savoir: L’Observateur +offre+ une école à Douré», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que grâce à un article de presse publié, l’an dernier dans ses colonnes et à travers lequel l’auteur racontait «le parcours de combattant des élèves», le village enclavé de Douré vient de bénéficier d’une école de deux classes.
Le Pays publie une interview du coordonnateur du Mouvement de résistance populaire (MRP), Aly Nana qui déclare, au sujet des attaques terroristes qu’«il faut aller vite pour concrétiser la loi sur le recrutement des volontaires».
Pour sa part, évoquant la lutte contre le terrorisme, Sidwaya à travers son ‘’L’Autre regard’’, parle de «Négocier ensemble».
Selon le chroniqueur du journal, «dans la violente crise sécuritaire aux relents sécessionnistes qui endeuille le Mali depuis plusieurs années, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) semble avoir opté pour la voie du dialogue».
Il fait observer que «cette piste de l’ouverture de discussions avec les terroristes était l’une des recommandations du dialogue national ayant pris fin en décembre dernier».
ALK/cgd/APA