Les quotidiens du Burkina Faso parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont l’éducation et la situation sécuritaire marquée par la récente attaque terroriste qui a fait 24 morts dans l’armée.
Le quotidien national Sidwaya rapporte que l’Ambassadeur des Etats unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Young, est allé présenter, hier jeudi, ses condoléances au président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, suite aux actes terroristes vécus ces derniers jours par le Burkina Faso.
Le journal met en exergue les propos du diplomate américain qui déclare : «C’est votre (Burkina Faso) démocratie que les malfaiteurs veulent ébranler».
L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale), fait remarquer à propos de la sécurité nationale, que «les municipalités sont allées parler au Premier ministre».
A ce sujet, le journal Le Quotidien arbore en première page : «Récurrence des attaques terroristes au Burkina : L’AMBF (Association des municipalités du Burkina Faso, Ndlr) échange avec le Premier ministre».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye’’ titre : «Koutougou: les informations qui auraient dû alerter», avant d’indiquer que le président du Faso a décrété un «deuil national de 72 h».
Pendant ce temps, Le Pays renseigne que l’attaque de Koutougou a été revendiquée par le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans).
De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche à sa Une cette interrogation: «Attaque de Koutougou par le GSIM : le Burkina doit-il négocier avec le caïd djihadiste de Tinzawatène, Iyag Ghaly ?».
Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le point de presse animé hier jeudi à Ouagadougou par les promoteurs des établissements scolaires non reconnus par le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).
« Ecoles non reconnues par l’Etat : Les promoteurs crient à un règlement de compte», titre Aujourd’hui au Faso.
A ce sujet, L’Observateur Paalga rapporte que les promoteurs desdites écoles «dénoncent une injustice dont ils sont l’objet tout en demandant un accompagnement de l’Etat par un assouplissement des conditions d’ouverture et de fonctionnement des écoles qu’ils dirigent».
Quant à Sidwaya, il évoque la situation des lycées scientifiques nationaux, mettant en exergue les «équations à résoudre».
Le journal rappelle que le gouvernement burkinabè a lancé, en 2015, le projet de construction de deux lycées scientifiques nationaux en quatre ans, en vue de susciter l’engouement des élèves pour la série ‘’C’’.
Mais, regrette le confrère, cet ambitieux projet est confronté entre autres aux difficultés de démarrage et de rallonge du budget.
ALK/odl/cd/APA