Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent sur la grève des greffiers en cours, sans oublier de commenter la reprise du travail la veille, au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).
Le journal privé Le Pays qui a effectué un tour dans certains services de la direction des impôts et du trésor public à Ouagadougou, fait observer à sa une qu’avec la reprise du travail dans les services du MINEFID «les usagers (sont) soulagés».
Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics croit savoir «ce que le gouvernement consent» dans l’accord signé avec les syndicats du ministère des finances.
Dans la même logique, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) arbore cette vitrine : «Gouvernement/Syndicats du MINEFID : Voici ce sur quoi ils se sont entendus».
«Reprise du travail au MINEFID : le réseau ferait toujours défaut», affiche de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.
Selon le confrère, à la Direction des impôts du Centre, un agent a fait constater par les journalistes reporters que «le problème de réseau n’est pas un leurre»
Revenant sur les accords signés et qui ont permis la reprise du travail, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «MINEFID : des primes de motivation pour les financiers allant de 400 à 900 mille FCFA».
Le même journal consacre sa Une à l’arrêt de travail des greffiers qui a entrainé un arrêt de travail de 96 heures des avocats, affichant : «L’intersyndical s’explique».
A ce sujet, le journal Le Quotidien met en exergue : «Mouvement d’humeur des greffiers : Si les greffiers ne travaillent pas, c’est parce qu’ils sont mécontents», reprenant ainsi, les propos d’un responsable syndical, prononcés hier mercredi, au cours d’une conférence de presse.
Le Pays donne la parole à des citoyens qui disent ce qu’ils pensent des différents mouvements d’humeur au niveau du ministère en charge de la Justice.
Il publie, également, la réaction du Bâtonnier, Me Marcellin Salambéré qui dit ceci dans une interview: «Nous espérons que cette action (grève des avocats, Ndlr) va permettre au gouvernement de prendre conscience de la gravité de la situation».
ALK/cat/APA