Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale relative aux mouvements sociaux, sans oublier le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, tenu le weekend écoulé à Ouagadougou.
«Sommet sur le terrorisme: Un engagement d’un milliard de dollars US pour vaincre les forces du mal», arbore le quotidien national Sidwaya.
Le journal informe que le sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est achevé, le samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, avec à la clé, plusieurs décisions.
Pour sa Part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Lutte contre le terrorisme : le CEDEAO apporte 1 milliard de $ à l’effort de guerre».
Quant à Le Pays, il met en exergue : «La CEDEAO se dote d’un plan d’action pour vaincre l’hydre», avant de publier «le communiqué final du Sommet».
Sous le titre : «S’ouvrir ou périr», Sidwaya consacre également son éditorial au sujet.
Pour l’éditorialiste, «contrairement à ce que d’aucuns pensent, le sommet extraordinaire de Ouagadougou est loin d’être un de plus ou du surplace», ajoutant que «par ailleurs, ce geste de la CEDEAO montre que les pays ont compris qu’ils ont beau avoir des armées bien équipées et bien formées, ils ne peuvent pas grand-chose si derrière leurs frontières, c’est le vide».
«Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le G5-Sahel sous éteignoir, vive le G5-Sahel-côtier !», s’exclame, de son côté, Aujourd’hui au Faso.
Ce journal privé renseigne que de la rencontre de Ouagadougou, il ressort que la CEDEAO va devoir se coltiner la somme de 1 milliard de dollars et d’ici 3 mois au sommet de décembre à Abuja, arrêter un plan d’actions en 8 points qui sera déployé, sur 2020-2024.
Le confrère croit savoir qu’«en décidant d’étendre la sphère géographique de ce G5-Sahel aux pays côtiers et même au Cameroun par exemple, la CEDEAO voit grand, en même temps qu’elle signifie le demi-échec de cette force censée jalonner 5 000 hommes tout au long de 3 fuseaux sahéliens pour circonscrire un terrorisme, qui paradoxalement est très actif ces derniers mois au Burkina et au Mali».
Revenant sur la marche-meeting de l’Unité d’action populaire (UAP), prévue pour ce lundi, Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir : «Quelle issue dans le bras de fer gouvernement/UAP ?».
Dans ses ‘’Confidences du weekend’’, Le Pays mentionne : «Marche-meeting du 16 septembre : la manif interdite à Ouaga par la mairie».
Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), à travers sa rubrique ‘’Autant le dire’’, titre : «Grève et marches +c’est aujourd’hui, c’est demain».
ALK/cd/APA