Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés essentiellement aux faits de société.
L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale), évoque le cas de récents déplacés installés à Ouagadougou, après avoir fui les attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays.
Sous cette une : «Déplacés de Silgadji à Ouagadougou: des Burkinabè refugiés chez eux au Burkina Faso», le journal montre des femmes et des enfants sur un site d’accueil à la périphérie Nord de la capitale burkinabè.
A propos du même sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Ouagadougou : L’arrondissement n°9 face aux flux de déplacés du Sahel».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, aborde le travail quotidien des agents de santé du plus grand hôpital du pays, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou.
Le reportage intitulé : «Yalgado : Mon +stage+ d’une journée à la maternité», met en exergue, selon l’auteur, «la situation délicate» des agents de santé qui «se démènent comme de beaux diables pour donner la vie».
Pendant ce temps, le journal privé Le Pays revient sur l’opération ‘’Caisses vides’’ du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), soulignant que c’est «une réalité à Yalgado et Souro Sanou (CHU de Bobo-Dioulasso, Ndlr)».
De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, parle de «l’acquisition de 300 ambulances actée» au profit de centres de santé burkinabè.
Le même journal, dans sa rubrique ‘’L’invité de la Rédaction’’, donne la parole au Pr Salaka Sanou, enseignant chercheur à l’Université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou, qui déclare qu’«à partir de l’initiation traditionnelle, on peut éradiquer l’insécurité».
Sidwaya informe également que les travailleurs des médias publics, au dernier jour de leur sit-in, ont marché, hier jeudi, sur la Primature pour exiger la transformation de leurs organes de presse en société d’Etat.
A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore les propos de Siriki Dramé, premier responsable syndical indiquant que «les travailleurs réaffirment leur volonté à entreprendre toute forme de lutte pour l’aboutissement de leur revendication».
ALK/cat/APA