Les journaux burkinabè de ce lundi traitent principalement de la grogne à la police nationale portée au grand jour par un syndicat, le week-end dernier, lors d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou.
Parlant de la «gestion de la Police nationale», L’Observateur Paalga indique que « des flics (sont) remontés contre la hiérarchie ». Ce journal rapporte que l’Alliance Police Nationale (APN) a tenu, vendredi dernier à la Bourse du travail de Ouagadougou, une conférence de presse.
Au cours de celle-ci, précise L’Observateur Paalga, les syndicalistes ont dénoncé « certaines pratiques comme la coupure des frais de mission des éléments partant sur le terrain ».
Pour sa part, Le Pays informe que « des agents (de la Police) dénoncent des détournements de fonds », non sans préciser que c’est Ousmane Ouédraogo, le Secrétaire général adjoint de l’APN qui a fait face à la presse le 31 mai dernier.
Aujourd’hui au Faso en conclut que « le torchon brûle entre le Directeur Général de l’APN et ses hommes ». Sidwaya fait part de la naissance d’un autre mouvement syndical dans le secteur de l’éducation : le Syndicat national des instituteurs adjoints certifiés et certifiés du Burkina (SYNIACCB).
Ce journal fait savoir que ce syndicat dit ne pas se sentir concerné par « le statut valorisant des enseignants tant défendu par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE)».
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