Le gouvernement a rassuré que tout sera mis en œuvre pour « la manifestation de la vérité » sur les tueries de Karma.
Dans un message publié jeudi sur Twitter, le président en exercice de Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a condamné la « tuerie » de plusieurs dizaines de civils dans la localité de Karma, jeudi 20 avril dernier.
« Au nom de la CEDEAO, je condamne avec grande fermeté et indignation le génocide se perpétrant au Burkin-Faso dans la région de Karma », a écrit Umaro Sissoco Embaló
Le jeudi 20 avril, ce village, situé à une quinzaine de kilomètres de Ouahigouya, « a été encerclé par des hommes venus en grand nombre et habillés en tenue militaire burkinabée », circulant à bord de « motos, de véhicules – pick-up et blindés – et un char de combat », ont relaté les rescapés.
Ils s’en sont ensuite pris aux populations, tirant à bout portant sur les hommes, femmes, enfants et personnes du 3e âge. Selon les sources, le bilan varie entre 60 et 150 victimes.
« Les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale », a affirmé le président Bissau-guinéen.
Mardi, l’ONU a demandé une « enquete approfondie, indépendante et impartiale » devant « déboucher sur des poursuites judiciaires crédibles ».
Dimanche, le procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités.
Le gouvernement qui a réagi, ce jeudi, a rassuré que tout sera mis en œuvre pour traduire les auteurs devant les juridictions.
DS/APA