Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des faits de société, sans oublier de commenter largement le mouvement d’humeur au niveau de la police nationale.
Aujourd’hui au Faso consacre sa Une au mouvement d’humeur à la police nationale et titre : «Burkina Faso : Grève générale illimitée des flics».
A ce sujet, Sidwaya relève que le CFOP (Chef de file de l’opposition politique) a exprimé son inquiétude à propos du mouvement d’humeur au sein de la Police nationale, débuté le lundi 4 mars dernier.
«Dans ce contexte sécuritaire grave, c’est déplorable que le gouvernement ait laissé la situation pourrir», écrit Sidwaya qui rapporte ainsi les propos des membres du CFOP qui ont animé, la veille, une conférence de presse à Ouagadougou.
Le journal souligne que les conférenciers ont appelé le chef du gouvernement à mettre les ressources adéquates à la disposition des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Pour sa part, L’Observateur Paalga s’interroge : «Grogne à la police nationale : Un mouvement d’humeur sans tête ?».
Selon le journal, au deuxième jour du mouvement d’humeur entamé par les agents de la police nationale, personne n’est en mesure de dire quels sont les raisons et les responsables de cette grogne.
«Le mardi 5 mars 2019, malgré les multiples démarches auprès des autorités et de leur syndicat, nous n’avons été situé par aucune des deux parties. C’est un mouvement d’humeur de la troupe, a-t-on entendu par-ci par-là », relate L’Observateur Paalga.
Le même journal consacre sa Une à un fait de société, sous le titre : «Les pirogues du savoir : Les élèves de Douré veulent une école».
Quant au Quotidien, il consacre sa Une à un fait divers qui s’est déroulé la veille, dans la capitale burkinabè, mettant en exergue : «Djikofè/Ouagadougou: Des populations affrontent un iman et ses fidèles».
Le journal précise qu’il y a eu «2 morts et 4 domicile incendiés».
ALK/te/APA